
Dans une société fracturée qui doit relever de nombreux défis, la mixité sociale à l’École est un facteur de démocratie et d’un meilleur vivre ensemble. Pourtant, alors que les écoles et les établissements scolaires sont dépendants de l’environnement social dans lequel ils s’inscrivent, aucun objectif précis n’est défini en matière de réduction de la ségrégation scolaire.
De nombreux rapports ont documenté des logiques de ségrégation croissante, avec des établissements concentrant toujours plus d’élèves favorisés, au détriment d’autres moins dotés, notamment dans le secteur public. Nous savons également, de par les comparaisons internationales, que notre école est une des plus inégalitaires en Europe. Elle produit certes de remarquables élites, mais au détriment du plus grand nombre. C’est frappant notamment en mathématiques, où le niveau français est un des plus bas au regard des standards internationaux. La mixité sociale n’est donc pas seulement une affaire de justice et d’égalité, mais aussi un enjeu de niveau général de notre système éducatif a introduit à cet événement du CESE 28 janvier dernier Thierry Beaudet, Président du CESE. Un événement qui s’inscrit dans le cycle des « Rencontres du CESE », une série d’événements ouverts au public pour mettre en perspective les grands sujets de société et contribuer aux questions qui agitent le débat public.
Une table ronde réunissait Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Éducation nationale et Youssef Souidi, docteur en économie et autre de « Vers la sécession scolaire ? ». De nombreux élus locaux et parlementaires ont pu participer ensuite aux échanges.
Un débat qui fait suite aux travaux du CESE sur l’éducation avec le rapport et avis Réussite à l’Ecole, réussite de l’Ecole.
https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2024/2024_11_reussite_ecole.pdf