Les orientations stratégiques du CESE

Le but du CESE est de contribuer à l’amélioration de la vie des citoyennes et citoyens, de chercher à assurer davantage de justice sociale, de préserver la démocratie et le respect des valeurs qu’elle implique. Cela nécessite d’anticiper la mise en oeuvre de moyens pour faire face aux grands défis actuels environnementaux, économiques et sociaux. C’est l’objet des orientations stratégiques définies pour la mandature 2021-2026.

La définition des orientations stratégiques embrasse les problématiques contemporaines et futures à travers trois familles d’enjeux.

Les enjeux de résilience pour prévenir les fractures, lutter contre les discours de haine et retisser les liens. Il s’agit de promouvoir la cohésion sociale et territoriale, pour une société plus accueillante et protectrice, axée sur le progrès social, le développement économique, la lutte contre les inégalités, l’éradication de la pauvreté, l’éducation, la culture, l’engagement et la préservation de l’environnement.

Les enjeux de transitions qui par un débat démocratique, doivent dessiner un horizon désirable, en premier lieu pour la jeunesse, fondé sur un nouveau modèle social. Les transitions à assurer sont multiples :

. écologiques, en limitant le changement climatique, en s’adaptant à ce changement et en restaurant la biodiversité.

. économiques, en accompagnant l’évolution de nos modèles économiques, de notre appareil productif, industriel et agricole et de nos modes de consommation.

. sociales, en réduisant les inégalités, en favorisant la cohésion sociale, la solidarité (familiale, intergénérationnelle, de proximité…), la création de communs et en repensant la place et le sens du travail dans une société aspirant à une meilleure qualité de vie.

Les enjeux de transformation en cours que nous devons maîtriser et anticiper : d’une part, les révolutions technologiques, les mutations de la mobilité, l’évolution des métiers, d’autre part, dans le cadre de notre appartenance à l’Union européenne, dans un contexte global, les flux migratoires, la défense des libertés fondamentales et de l’Etat de droit, les accords commerciaux équitables, la fiscalité commune et la gestion des biens communs mondiaux.

Si la décision relève des pouvoirs exécutif et législatif, l’appropriation, le partage et l’acceptabilité des politiques publiques dépendront de leur assise dans la société toute entière et d’une co-construction démocratique dont le CESE se doit d’être l’acteur pour orienter l’arbitrage public vers toujours plus d’intérêt général.

Pour en savoir plus

2021_orientations_strategiques