Convention citoyenne…

Le 13 septembre dernier, le Président de la République a confié au CESE l’organisation d’une Convention citoyenne sur le sujet de la fin de vie.

La question posée à la Convention est de savoir si le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est adapté ou non aux différentes situations individuelles rencontrées ou si d’éventuels changements doivent être envisagés.

Un sujet complexe touchant à la fois l’intime et le collectif que le CESE a déjà abordé en 2018 dans un avis intitulé « Fin de vie: la France à l’heure des choix ».

La convention citoyenne qui s’ouvrira au mois de décembre, réunira 150 citoyennes et citoyens tirés au sort qui pourront directement apporter leur vécu, s’informer, approfondir les questions, construire du dialogue, débattre… et enfin esquisser des perspectives et des consensus.

Pour piloter ce dispositif, le CESE a désigné un Comité de Gouvernance regroupant des membres du CESE, des membres du Comité Consultatif National d’Ethique, une philosophe spécialisée en éthique de la santé, un membre du Centre National des Soins palliatifs et de la Fin de Vie, des experts de la participation citoyenne et des citoyen .nes ayant participé à la Convention climat.

Claire Thoury, membre du CESE et présidente du Comité de Gouvernance explique que « le sujet de la fin de vie nécessite l’ouverture d’un débat national, un dialogue entre citoyens issus d’horizons divers, représentatifs des différentes sensibilités qui s’expriment au sein de la société française, au plus près de la complexité des intérêts et opinions.  L’outil convention citoyenne est idéal pour mener ce débat, et permettre à chacun d’exposer ses avis, pour aboutir à des propositions communes en respectant toutes les libertés de parole. La redevabilité envers les citoyens sera une pierre angulaire de nos travaux : cette convention citoyenne doit replacer les citoyens au cœur de débat public pour irriguer la législation future. Le comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie, garant des débats apaisés, sera particulièrement vigilant à la façon dont les pouvoirs publics se saisiront de ces travaux. »

Une commission temporaire du CESE travaillera aussi sur ce sujet.

Les travaux seront rendus à la fin du mois de mars.

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